L'effet protecteur de la microécologie cutanée sur la peau

L'effet protecteur deMicroécologie de la peausur la peau

Les glandes sébacées sécrètent les lipides, qui sont métabolisés par des micro-organismes pour former un film lipidique émulsionné. Ces films lipidiques contiennent des acides gras libres, également connus sous le nom de films acides, qui peuvent neutraliser les substances alcalines contaminées sur la peau et inhiber les bactéries étrangères (bactéries qui passent). , les champignons et autres micro-organismes pathogènes se développent, donc la première fonction de la flore cutanée normale est un effet protecteur important.

Les invaginations de la peau et des appendices, notamment les glandes de sueur (glandes sudoripares), les glandes sébacées et les follicules pileux, ont leur propre flore unique. Les glandes sébacées relient les follicules pileux pour former l'unité sébacée folliculaire, qui sécrète une riche substance lipidique appelée sébum. Sebum est un film de protection hydrophobe qui protège et lubrifie la peau et les cheveux et agit comme un bouclier antibactérien. Les glandes sébacées sont relativement hypoxiques, soutenant la croissance des bactéries anaérobies facultatives telles queP. Acnes, qui contient P. acnes lipase qui dégrade le sébum, hydrolyse les triglycérides dans le sébum et libère des acides gras libres. Les bactéries peuvent adhérer à ces acides gras libres, ce qui aide à expliquer la colonisation des glandes sébacées par P. acnes, et ces acides gras libres contribuent également à l'acidité de la surface cutanée (pH de 5). De nombreuses bactéries pathogènes courantes, telles que Staphylococcus aureus et Streptococcus pyogenes, sont inhibées dans un environnement acide et sont donc favorables à la croissance des staphylocoques et des bactéries coryneform coagulases négatives. Cependant, l'occlusion de la peau entraîne une augmentation du pH qui favorisera la croissance de S. aureus et S. pyogenes. Parce que les humains produisent plus de triglycérides sébum que les autres animaux, plus de P. acnes colonise la peau humaine.